Adeptes d'humour et de football, vous
voilà servis : les Cahiers du football, qui viennent depuis peu de
passer au support audiovisuel, nous gratifient une
fois de plus d'une parodie.
La précédente, sur le lauréat du
Ballon de Plomb 2008 (disponible ici) reprenait une scène de Pulp
Fiction. Aujourd'hui,
c'est L'arme
fatale qui
est à l'honneur. L'action retrace les déboires des dirigeants
marseillais pour trouver « la perle ». À consommer sans
modération.
Pour
en revenir à des propos un peu plus sérieux, il y a
quelques jours, je vous parlais des différentes pistes marseillaises
en attaque. Voilà ce que l'on sait depuis : la piste Jovanovic
semble être abandonnée pour de bon, étant donné sa récente
blessure. L'OM se tournerait donc vers Brandão du Shakhtar. Les
dirigeants olympiens devraient rencontrer leurs homologues ukrainiens
d'ici le début de la semaine prochaine. Autre piste évoquée : un
échange Taiwo-Jô entre Marseille et Manchester City, accompagné
d'une compensation pécuniaire (aux alentours de 14 millions
d'euros). L'attaquant brésilien, en disgrâce, serait une monnaie
d'échange acceptable pour les Citizens. Du
côté de l'OM, la seule idée de perdre un élément majeur de son
équipe en la personne de Taiwo n'est pour le moment pas
envisageable. Enfin, Givet serait sur le départ du
côté de Blackburn, sous forme de prêt. Le défenseur se rendra en
Angleterre lundi pour trouver un accord.
Le marché des
transferts, ouvert du 1er au 31 janvier, peine à se dessiner du côté
de la Canebière. Réclamé depuis des mois par l'entraineur, Eric
Gerets, le « tueur » n'est toujours pas là. Rumeurs,
négociations, accords : récapitulatif de cette première semaine de
mercato.
Larsson out, d'autres
pistes s'activent
La
nouvelle est tombée aujourd'hui, Henrik Larsson (photo ci-contre), vétéran suédois
de 37 ans, ne rejoindra pas le Vélodrome cet hiver. Gerets, qui
désire que sa future recrue arrive vite, afin de préparer au mieux
la reprise du championnat, a décidé de mettre un terme aux
discutions avec Larsson. La piste Milan Jovanovic, l'attaquant serbe
du Standard de Liège, qui a été un temps la priorité de l'OM,
est donc réactivée. Mais le prix demandé par les dirigeants
belges, à hauteur de 10 millions d'euros, risque une fois encore de
faire capoter la transaction. Outre
Jovanovic, d'autres noms, parfois farfelus, circulent. Pavel
Progrebniak (Zénith de Saint-Pétersbourg) et Boubacar
Sanogo (FC
Hambourg) sont du domaine de l'improbable. Aruna Dindane (RC Lens)
également, le joueur revenant d'une longue blessure et donc
incertain d'avoir retrouvé son meilleur niveau. La solution pourrait
venir d'Ukraine en la personne de Brandão (Shakhtar Donetsk). Le
Brésilien (ci-dessous), suivi depuis plusieurs semaines par le staff olympien,
serait un bon choix : il correspond au profil recherché par Gerets
et rentre dans le budget de l'OM. Seul hic : le joueur a récemment
déclaré qu'il songeait retourner au Brésil. Rien n'est donc encore
gagné.
Côté départ, les
offres ne se bousculent pas Si
l'OM cherche tant un buteur pour son attaque, c'est qu'il ne fait
plus confiance à ceux déjà présents dans l'effectif. Grandin et
Samassa seraient sur le départ, sous forme de prêt. Pour le
premier, son avenir pourrait se trouver du côté du Havre ou de
Grenoble, même si celui-ci désire faire ses preuves à l'OM. Pour
le second, encore décevant face à Besançon, Grenoble est également
cité comme point de chute. Mais ce ne sont pour l'instant
que des spéculations, rien d'officiel n'a été entrepris. Dans les
autres secteurs de jeu, Erbate est déjà reparti aux Emirats Arabes
Unis. Givet et M'Bami pourraient quant à eux traverser la Manche.
M'Bami serait d'ailleurs appuyé par son ex-coéquipier Djibril
Cissé, prêté à Sunderland, pour le rejoindre. Aucune
arrivée et un seul départ officiel : le début de mercato de l'OM
est assez timide. La complexité de certains dossiers n'aident pas.
Avec Mamadou Niang blessé jusqu'à début février, l'attaque
marseillaise va avoir besoin d'un sacré coup de fouet. Reste à
savoir si les dirigeants vont réellement appuyer la volonté de
l'entraineur et casser la tirelire pour retrouver l'efficacité
offensive du début de saison.
Dimanche dernier se
tenait le match, comptant pour les 32e de finale de la Coupe de
France, entre Besançon (CFA) et l'OM. Un match sur un terrain gelé
et terne en occasion. La rencontre se termine sur le score de 1
partout et une victoire 5 tirs au but à 4 pour les Olympiens.
Compte-rendu.
Peu d'occasions et 120
minutes de lutte acharnée On range les crampons et
on sort les stabilisés. Début du match, et première grosse
occasion : Koné frappe, le ballon atterrit sur la transversale (5e).
On se dit que la partie est lancée, que la suite ne pourra être que
meilleure. Erreur. Besançon, regroupé dans sa surface, défend à
11 et ne joue qu'en contre. Marseille tente de faire le jeu, mais ne
parvient pas à trouver des pieds ou des têtes. Ou l'inverse. Le
match, pauvre en occasions de but, est tout de même intense.
Au retour des vestiaires,
Kaboré remplace Valbuena pour densifier l'entre-jeu marseillais.
Mais rien n'y fait, l'OM n'arrive toujours pas à concrétiser. Pire,
les Olympiens se retrouvent menés au score, grâce à un but de...
Zubar (65e). Dommage pour lui, il ne commence pas 2009 comme il a
finit 2008. L'égalisation arrive vingt minutes plus tard, sur
pénalty transformé par Taiwo, de loin le meilleur Marseillais sur
la pelouse. Plus aucun but ne sera marqué, la victoire s'attribuera
aux tirs-au-but. Un exercice où l'OM a su faire preuve d'une grande
maîtrise, les ballons étant expédiés dans la lulu par Taiwo,
Bonnart, Ziani et Koné. La délivrance arrive avec l'arrêt de
Mandanda sur le tir du Bisontin et le but de Cheyrou. C'est fait,
l'OM ira en 16e. Dans la douleur, mais c'est fait.
Le match n'aurait pas dû
avoir lieu Un terrain gelé et -7°
C au coup d'envoi, voilà des conditions peu banales pour entamer un
match de football. Les joueurs n'ont pas donné le maximum, la peur
d'une blessure étant dans toutes les têtes. Forcément, ça s'en
ressent sur la qualité technique. Les passes ont eu du mal à
trouver destinataire, les courses ont été difficiles. Cela n'excuse
en rien la piètre rencontre de l'OM, face à – il faut bien
l'avouer – de valeureux joueurs de Besançon, mais ça en explique
certains aspects. Le match n'aurait pas dû
avoir lieu. Le problème, c'est que dimanche soir c'était l'OM qui
jouait, et que le match est retransmis sur Eurosport. Pas
question d'annuler une rencontre fort lucrative, même pour un mois
de janvier glacial. Tant que la monnaie tombe, on continue à
actionner la manette...Ou alors il faut avoir l'audace (l'
« Aulas? ») de l'ouvrir, et de dire non. On pourra aussi
se demander pourquoi les deux capitaines du match ont, une heure
avant le début du match, signalé à l'arbitre que c'était Ok. Une
envie d'attentat à la chaussure peut-être, c'est à la mode ces
temps-ci. Mais bon, le match est joué, l'OM a gagné, c'est bien là
l'essentiel. Reste à retrouver la victoire en Championnat, dès ce
week end à Auxerre. Quant à la Coupe de France, les 16e devraient
vraisemblablement envoyer l'OM à Gerland, le 24 janvier prochain.
Santos Mirasierra, capo
des Ultras marseillais, a vécu un
calvaire pendant plus de deux mois. Aujourd'hui en liberté, il
attend son procès en appel, qui devrait se tenir courant janvier, en
Espagne. France 3 Méditerranée diffuse
samedi 20 décembre à 16h45 un documentaire de 52', produit par
Treize au Sud, qui
retrace le déroulement de cette affaire de l'intérieur. L'occasion
pour moi de revenir sur les faits, en expliquer les causes, et les
conséquences.
Des
blessés et une arrestation pour une simple banderole Mardi
1er octobre. L'OM se rend à Madrid, au stade Vicente Calderon, pour
le compte de la 2e journée de Ligue des Champions. La rencontre les
oppose à l'Atlético. Avant le début de la rencontre, des incidents
ont lieu entre supporters marseillais et forces de l'ordre
espagnoles. À l'origine, une banderole. Une simple banderole, qui
porte une tête de mort comme la photo ci-dessous.
La tête de mort
en question est l'emblème du Commando Ultra 84, et
a fait le tour de l'Europe – y compris en Espagne – depuis plus
de 20 ans. Mais voilà, pour la Guardia Civil, cette
banderole est un appel au racisme, malgré son autorisation par la
Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (Licra) et
l'UEFA. Les policiers madrilènes demandent de la retirer, ce que les
supporters marseillais tentent de faire. Ils n'en ont pas le temps,
que déjà la Guardia Civil charge
dans le tas. Les coups de matraque pleuvent. Les Marseillais
ripostent en leur jetant des chaises. Les incidents durent plusieurs
minutes (voir la vidéo plus bas).
Ce n'est qu'avec l'arrivée du staff de l'OM que tout rentre dans
l'ordre... Enfin presque. La
rencontre a lieu, l'OM s'incline 2 buts à 1. Tout le monde pense en
rester là, sauf la police madrilène qui décide de ne pas se
laisser faire. À la sortie des supporters olympiens et leur
reconduite dans les cars, elle ressort les matraques. L'objectif :
retrouver et arrêter Santos.
La
solidarité entre supporters se met en place Dès
l'arrestation de Santos, les Ultras publient un communiqué sur leur
site. Santos est en détention préventive pour « violences
contre les forces de l'ordre » et
« trouble de l'ordre public ». Un
policier madrilène aurait identifié le capo des Ultras comme
l'auteur d'un jet de chaise envers un de ses collègues. Santos, lui,
clame son innocence. La mobilisation prend place à Marseille, où
les premières banderoles clamant la liberté de « Santi »
sont déployées au Vélodrome. Les jours passent, Santos est
toujours incarcéré à Madrid. La nouvelle reste cependant assez
confidentielle. Il n'y a qu'à Marseille et dans certains stades
d'Europe (Belgique, Grèce, Espagne) qu'on parle de l'affaire Santos.
Seuls les média locaux (La Provence, LCM et France 3) s'en
emparent. C'est surtout sur le net que la mobilisation se
cristallise: sites, blogs, messages de soutiens divers et ventes aux
enchères dont les profits aideront à payer les frais d'avocats. Les
Ultras appellent à un envoi massif de lettres pour que Santos ne se
sente pas seul en cellule.
Côté
espagnol, c'est la satisfaction À
l'image des média français, les politiques restent discrets,
notamment le secrétaire d'Etat Bernard Laporte. De l'autre côté
des Pyrénées, en revanche, on met le paquet. Engluée dans des
affaires de racisme dans les stades, l'arrestation de Santos est une
aubaine. Dès les premiers jours de sa détention, la justice le
présente comme un hooligan, et
n'hésite pas à se satisfaire de sa condition, qui signe une franche
victoire contre la violence dans les stades. Les média espagnols y
vont aussi bon train, Marca et
As notamment, avec des
propos plus que provocateurs envers la France et surtout Marseille.
Les Ultras y sont décrits comme les supporters « les
plus violents en Europe. » El Mundo Deportivo titre
en Une : « Marseille, une ville sans loi ».
Une
enquête qui dure et un procès qui peine à venir Malgré
de nombreux documents et témoignages fournis, en partie par Canal
Plus Espagne, l'enquête
met du temps à être bouclée. La faute à des témoins espagnols
qui se contredisent. Le policier qui avait identifié Santos comme le
lanceur de siège sur un de ses collègues assure que celui-ci était
rouge. Or les vidéos montrent qu'une chaise a bien été envoyée
sur un policier, mais elle est blanche. Et surtout, à aucun
moment, on y voit Santos la lancer. Malgré tout, cela n'arrête pas
la justice espagnole. Le 6 novembre, soit plus d'un mois après
l'arrestation de Santos, le procureur espagnol requiert huit ans de
prison ferme pour « trouble
de l'ordre public » et
« attentat contre l'autorité publique »
(chacune des peines est passible de 4 ans ferme). La nouvelle est
difficilement accueillie par l'entourage du supporter, mais le procès
n'a pas encore eu lieu.
La
sanction tombe : trois ans et demi ferme Mercredi
3 décembre. Durant toute la journée, le procès de Santos a lieu.
Il se présente, menottes aux poings et en survêtement de l'OM. De
nombreux témoins viennent témoigner. À la fin de la journée, la
parole est donné à l'accusé. Plein d'émotion, il déclare, en
espagnol : « Je
suis innocent. Depuis 20 ans j’ai suivi l’OM partout, c’est
toute ma vie je ne peux pas vivre sans ça. Tout mon temps, mon
argent, mes vacances, je les consacre pour suivre l’équipe aux
quatre coins de l’Europe. J’ai toujours lutté contre toutes
formes de violence et de racisme. C’est vrai que je suis un Ultra,
mais je ne suis ni un hooligan ni un criminel. » L'avocat
général, malgré l'absence de preuves matérielles, maintient
l'accusation : « troubles à l'ordre public »
et « violences en réunion envers l'autorité ayant
entraîné des blessures » et
requiert huit ans de prison ferme. Vendredi 5 décembre, le verdict
tombe. Santos écope de trois ans er demi de prison ferme. Une
sanction lourde, disproportionnée au vu de l'absence de preuves
tangibles. Le juge reconnaît
lui-même, ne pas être en mesure de le prouver. Il fait valoir la jurisprudence qui
« permet d'attribuer le résultat d'un acte à tous
ceux qui sont intervenus pour le commettre ». Autrement
dit, Santos n'est pas coupable, mais est tout de même condamné...
Incompréhension
en France Les
avocats, la famille, les dirigeants de l'OM ainsi que l'ensemble des
supporteurs, sont sous le choc après cette décision. Me Collard,
avocat de la famille Santos, a déploré le « caractère
déraisonnable » et la «
sévérité inouïe » de cette
décision, dans une déclaration à l'AFP. Pape Diouf, président de
l'OM, « Je ne pensais pas qu’une telle injustice soit
possible dans une capitale européenne comme Madrid. C’est
insupportable et effrayant. »
L'avocat de Santos en Espagne, Me Ibarrondo-Merino, est lui aussi,
abasourdi : «c'est hallucinant, ils
reconnaissent qu'il n'a pas lancé de siège, ce qui était tout de
même la raison pour laquelle il était en prison préventive. »
Liberté
sous caution et match sous haute-tension Dans
la foulée, l'ensemble des supporters se met d'accord pour que la
réception de l'Atlético ne tourne pas à la catastrophe. Mais
beaucoup craignent d'éventuels débordements isolés. Les Ultras,
appellent au boycott de la rencontre et préfèrent se mobiliser en
dehors du stade. La décision sera annulée lorsqu'on apprend que
Santos obtient la liberté sous caution (6000 euros) le 8 décembre, après 70 jours de détention en Espagne.
Finalement, le match se déroule sans accrocs, les deux équipes se
quittent sur un score nul et vierge. La joie se lit sur tous les
visages, mais la lutte n'est pas terminée. Santos est toujours
condamné à une peine de trois ans et demi de prison, dans l'attente
de son procès en appel. L'affaire n'est pas encore terminée.
PS : voici un reportage diffusé sur L'EquipeTV sur Santos, produit par Treize au Sud.
0-0. Match pauvre en actions, du moins de jeu. On attendait tellement de ce duel "au sommet", qu'au final, l'enjeu à tué le jeu.
L'OM comme l'OL n'ont pas été capable de construire, hier soir. Si j'avais pronostiqué un nul (2-2), je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il soit vraiment nul... Privés de Niang, les Olympiens n'ont pu faire mieux qu'un triste 0-0. Pourtant, la feuille de match pouvait laisser espérer mieux. Zenden, Ziani, Valbuena au milieu, Koné et Ben Arfa en pointe. Mais voilà, le manque d'impact physique de Niang sur les défenses adversaires se fait terriblement sentir. Pendant 90 minutes, l'OM ne s'est créé qu'une seule occasion franche : la frappe de Valbuena repoussée par Lloris (35e). Ben Arfa, sifflé durant toute la rencontre, n'a pas réussi à faire son match : trop de gri-gris, aucune passe réussie. Pourtant, il avait bien débuté. Mais il en est complètement sorti vers la 30e minute. En début de saison, on se demandait si Gerets arriverait à canaliser sa fougue, pour qu'il s'en serve sur le terrain. Pour l'instant, c'est pas gagné.
Côté lyonnais, pas grand chose non plus. Quelques frappes de Govou, deux coups-francs de Juninho et un Benzema frustré. Presque rien à se mettre sous la dent, en somme.
Le match s'est, en réalité, joué ailleurs. Au niveau des crampons. Si sur le plan tactique on pourra repasser, sur le plan physique on a été servi. Le match a été haché dans sa totalité par des fautes, souvent inutiles, parfois dangereuses. Mention spéciale à Cris, qui hier soir avait une terrible envie de croquer du Ben Arfa. La rencontre pourrait se résumer ainsi: œil pour œil, dent pour dent. Les deux équipes se sont simplement rendus les coups.
En clair, le match a été sans grand intérêt. La peur de ne pas perdre a eu raison des velléités offensives de part et d'autre. La fatigue, le terrain pourri, tout ça ne sont que de fausses excuses. Les deux équipes n'ont pas joué leur football habituel. Point.
L'OM repart de Gerland avec un point. C'est bien, et en même temps pas tellement. Bien parce que ce point pourra être précieux pour la course finale au titre. Et qu'en face, c'était tout de même Lyon. Pas tellement, parce que dans le même temps, Bordeaux et Paris sont revenus en haut du classement. L'OM est désormais 2e à égalité de points, grâce à une meilleure différence de buts.
Quelques satisfactions tout de même : L'OM n'a pas encaissé de but depuis deux matches. Zubar semble un peu mieux depuis l'Atlético. Mandanda aussi. Et surtout, on a pu apercevoir dans les travées de Gerland Santos, libéré la semaine dernière (je reviendrai sur cette affaire dans un autre article d'ici quelques jours). De quoi redonner du baume au cœur aux supporters, en manque de buts.
La semaine prochaine, l'OM reçoit Nancy. Deux équipes qui se tiraient la bourre l'an passé, mais qui, cette saison, jouent dans deux catégories différentes. Une chance peut-être, pour les Olympiens, de finir 2008 avec une victoire. Rien de plus, parce que finir champion d'automne on s'en tape un peu.
Les plus : Mandanda, Zubar, Ziani, Zenden (Zorro?) Les moins : Ben Arfa, Koné, Samassa (faudra encore m'expliquer son recrutement)
Les cahiers du foot, magazine de foot et d'eau fraîche, décerne depuis 5 ans le "Ballon de Plomb", la "récompense la moins prestigieuse de football en Europe". Cette année, Ronald Zubar termine 2e du classement avec 15.8% des suffrages. Gaël Givet se place lui au pied du podium... Tout en haut, un certain Frédéric Piquionne (20.2%), actuellement cireur de banc à l'OL.
Les mauvaises langues diront que c'est un trophée de plus pour Lyon. D'autant plus que cette année, l'OM avait toutes ses chances pour le remporter : deux joueurs présents dans la sélection, et pas des moindres : en pleine tourmente deffensive, l'un comme l'autre aurait ramener chez lui le Ballon de Plomb. Le premier pour ses prestations de haut-vol ces dernières semaines (la "Zubrelance" est désormais une appellation déposée), le second pour sa non-présence sur le terrain, malgré les déboires des doublettes Zubar-Hilton, Zubar-Erbate, Erbate-Hilton, Hilton-Cana... Paraitrait-il même que Civelli aurait les faveurs de l'entraîneur, face à l'ancien Monégasque. Qui sait, l'an prochain peut-être...
Petit bonus : le détournement de Pulp Fiction par les Cahiers du Foot. Enjoy it !
A l'occasion du 15e anniversaire de la victoire en Ligue des Champions (1-0 face au Milan AC), France 3 Méditerranée avait diffusé un documentaire intitulé "A jamais les premiers !" le 24 mai 2008. Ce documentaire est désormais disponible en DVD, sur le site officiel et chez tous les revendeurs habituels. De quoi ravir tous les amoureux de l'OM en cette fin d'année avec ce joli cadeau sous le sapin.
"A jamais les premiers", documentaire de Gilles Perez et Gilles Rof. Produit par "Treize au Sud". Prix : 19.90 € plus 5.50 € de frais de port.
Demain soir l'OM se rend au stade Gerland de Lyon pour y affronter l'Olympique Lyonnais. Un duel au sommet de la Ligue 1, puisque il opposera le 1er du classement à son dauphin. Quelques informations d'avant-match.
Les chiffres : - L'OL et l'OM se sont rencontrés 38 fois au stade Gerland (16 victoires lyonnaises, 16 nuls, 6 victoires marseillaises). - L'an passé, pour le compte de la 14e journée de L1 (11 novembre 2007), Marseille s'était imposée sur le score de 2-1 (doublé de Niang, but de Juninho). - Avant cette rencontre, l'OL occupe la 3e place du classement à domicile (20 points), l'OM la 1ère du classement à l'extérieur (14 points, tout comme Lyon).
Les compositions possibles : OL : Lloris - Mensah, Cris, Boomsong, Grosso - Makoun, Toulalan, Juninho - Govou, Fred, Benzema OM : Mandanda - Bonnard, Zubar, Hilton, Taiwo - Cana, M'bami, Ziani, Ben Arfa - Samassa, Koné
L'enjeu : Pour Lyon, il sera question de creuser l'écart sur un de ses rivaux pour le classement final. Pour l'OM, une victoire serait synonyme de première place à égalité avec l'OL.
Le duel : Lloris/Mandanda. Les gardiens n°1 et 2 de l'Equipe de France tenteront de marquer des points aux yeux du sélectionneur, Raymond Domenech.
Mon pronostic : 2-2. Verdict demain soir.
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A jamais les premiers
Actualité du club de mon coeur, l'Olympique de Marseille. Droit au but !