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A jamais les premiers

10 janvier 2009

Transferts : un peu d'humour pour oublier un mercato qui peine à démarrer

Adeptes d'humour et de football, vous voilà servis : les Cahiers du football, qui viennent depuis peu de passer au support audiovisuel, nous gratifient une fois de plus d'une parodie.

La précédente, sur le lauréat du Ballon de Plomb 2008 (disponible ici) reprenait une scène de Pulp Fiction. Aujourd'hui, c'est L'arme fatale qui est à l'honneur. L'action retrace les déboires des dirigeants marseillais pour trouver « la perle ». À consommer sans modération.



Pour en revenir à des propos un peu plus sérieux, il y a quelques jours, je vous parlais des différentes pistes marseillaises en attaque. Voilà ce que l'on sait depuis : la piste Jovanovic semble être abandonnée pour de bon, étant donné sa récente blessure. L'OM se tournerait donc vers Brandão du Shakhtar. Les dirigeants olympiens devraient rencontrer leurs homologues ukrainiens d'ici le début de la semaine prochaine. Autre piste évoquée : un échange Taiwo-Jô entre Marseille et Manchester City, accompagné d'une compensation pécuniaire (aux alentours de 14 millions d'euros). L'attaquant brésilien, en disgrâce, serait une monnaie d'échange acceptable pour les Citizens. Du côté de l'OM, la seule idée de perdre un élément majeur de son équipe en la personne de Taiwo n'est pour le moment pas envisageable.
Enfin, Givet serait sur le départ du côté de Blackburn, sous forme de prêt. Le défenseur se rendra en Angleterre lundi pour trouver un accord.

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7 janvier 2009

Début de mercato hivernal timide : les premières pistes peu concluantes

Transfert

Le marché des transferts, ouvert du 1er au 31 janvier, peine à se dessiner du côté de la Canebière. Réclamé depuis des mois par l'entraineur, Eric Gerets, le « tueur » n'est toujours pas là. Rumeurs, négociations, accords : récapitulatif de cette première semaine de mercato.

Larsson out, d'autres pistes s'activent

LarssonLa nouvelle est tombée aujourd'hui, Henrik Larsson (photo ci-contre), vétéran suédois de 37 ans, ne rejoindra pas le Vélodrome cet hiver. Gerets, qui désire que sa future recrue arrive vite, afin de préparer au mieux la reprise du championnat, a décidé de mettre un terme aux discutions avec Larsson. La piste Milan Jovanovic, l'attaquant serbe du Standard de Liège, qui a été un temps la priorité de l'OM, est donc réactivée. Mais le prix demandé par les dirigeants belges, à hauteur de 10 millions d'euros, risque une fois encore de faire capoter la transaction.
Outre Jovanovic, d'autres noms, parfois farfelus, circulent. Pavel Progrebniak (Zénith de Saint-Pétersbourg) et
Boubacar Sanogo (FC Hambourg) sont du domaine de l'improbable. Aruna Dindane (RC Lens) également, le joueur revenant d'une longue blessure et donc incertain d'avoir retrouvé son meilleur niveau.
La solution pourrait venir d'Ukraine en la personne de Brandão (Shakhtar Donetsk). Le Brésilien (ci-dessous), suivi depuis plusieurs semaines par le staff olympien, serait un bon choix : il correspond au profil recherché par Gerets et rentre dans le budget de l'OM. Seul hic : le joueur a récemment déclaré qu'il songeait retourner au Brésil. Rien n'est donc encore gagné.

Brandao

Côté départ, les offres ne se bousculent pas
Si l'OM cherche tant un buteur pour son attaque, c'est qu'il ne fait plus confiance à ceux déjà présents dans l'effectif. Grandin et Samassa seraient sur le départ, sous forme de prêt. Pour le premier, son avenir pourrait se trouver du côté du Havre ou de Grenoble, même si celui-ci désire faire ses preuves à l'OM. Pour le second, encore décevant face à Besançon, Grenoble est également cité comme point de chute. Mais ce ne sont pour l'instant que des spéculations, rien d'officiel n'a été entrepris. Dans les autres secteurs de jeu, Erbate est déjà reparti aux Emirats Arabes Unis. Givet et M'Bami pourraient quant à eux traverser la Manche. M'Bami serait d'ailleurs appuyé par son ex-coéquipier Djibril Cissé, prêté à Sunderland, pour le rejoindre.
Aucune arrivée et un seul départ officiel : le début de mercato de l'OM est assez timide. La complexité de certains dossiers n'aident pas. Avec Mamadou Niang blessé jusqu'à début février, l'attaque marseillaise va avoir besoin d'un sacré coup de fouet. Reste à savoir si les dirigeants vont réellement appuyer  la volonté de l'entraineur et casser la tirelire pour retrouver l'efficacité offensive du début de saison.

6 janvier 2009

Le syndrome carquefollien vaincu... sans avoir convaincu

Coupe_de_FranceDimanche dernier se tenait le match, comptant pour les 32e de finale de la Coupe de France, entre Besançon (CFA) et l'OM. Un match sur un terrain gelé et terne en occasion. La rencontre se termine sur le score de 1 partout et une victoire 5 tirs au but à 4 pour les Olympiens. Compte-rendu.

Peu d'occasions et 120 minutes de lutte acharnée
On range les crampons et on sort les stabilisés. Début du match, et première grosse occasion : Koné frappe, le ballon atterrit sur la transversale (5e). On se dit que la partie est lancée, que la suite ne pourra être que meilleure. Erreur. Besançon, regroupé dans sa surface, défend à 11 et ne joue qu'en contre. Marseille tente de faire le jeu, mais ne parvient pas à trouver des pieds ou des têtes. Ou l'inverse. Le match, pauvre en occasions de but, est tout de même intense.

Besan_on_Marseille

Au retour des vestiaires, Kaboré remplace Valbuena pour densifier l'entre-jeu marseillais. Mais rien n'y fait, l'OM n'arrive toujours pas à concrétiser. Pire, les Olympiens se retrouvent menés au score, grâce à un but de... Zubar (65e). Dommage pour lui, il ne commence pas 2009 comme il a finit 2008. L'égalisation arrive vingt minutes plus tard, sur pénalty transformé par Taiwo, de loin le meilleur Marseillais sur la pelouse. Plus aucun but ne sera marqué, la victoire s'attribuera aux tirs-au-but. Un exercice où l'OM a su faire preuve d'une grande maîtrise, les ballons étant expédiés dans la lulu par Taiwo, Bonnart, Ziani et Koné. La délivrance arrive avec l'arrêt de Mandanda sur le tir du Bisontin et le but de Cheyrou. C'est fait, l'OM ira en 16e. Dans la douleur, mais c'est fait.

Le match n'aurait pas dû avoir lieu
Un terrain gelé et -7° C au coup d'envoi, voilà des conditions peu banales pour entamer un match de football. Les joueurs n'ont pas donné le maximum, la peur d'une blessure étant dans toutes les têtes. Forcément, ça s'en ressent sur la qualité technique. Les passes ont eu du mal à trouver destinataire, les courses ont été difficiles. Cela n'excuse en rien la piètre rencontre de l'OM, face à – il faut bien l'avouer – de valeureux joueurs de Besançon, mais ça en explique certains aspects.
Le match n'aurait pas dû avoir lieu. Le problème, c'est que dimanche soir c'était l'OM qui jouait, et que le match est retransmis sur Eurosport. Pas question d'annuler une rencontre fort lucrative, même pour un mois de janvier glacial. Tant que la monnaie tombe, on continue à actionner la manette...Ou alors il faut avoir l'audace (l' « Aulas? ») de l'ouvrir, et de dire non. On pourra aussi se demander pourquoi les deux capitaines du match ont, une heure avant le début du match, signalé à l'arbitre que c'était Ok. Une envie d'attentat à la chaussure peut-être, c'est à la mode ces temps-ci. Mais bon, le match est joué, l'OM a gagné, c'est bien là l'essentiel. Reste à retrouver la victoire en Championnat, dès ce week end à Auxerre. Quant à la Coupe de France, les 16e devraient vraisemblablement envoyer l'OM à Gerland, le 24 janvier prochain.

16 décembre 2008

Retour sur... l'affaire Santos Mirasierra

2472389747_72e9163e76Santos Mirasierra, capo des Ultras marseillais, a vécu un calvaire pendant plus de deux mois. Aujourd'hui en liberté, il attend son procès en appel, qui devrait se tenir courant janvier, en Espagne. France 3 Méditerranée diffuse samedi 20 décembre à 16h45 un documentaire de 52', produit par Treize au Sud, qui retrace le déroulement de cette affaire de l'intérieur. L'occasion pour moi de revenir sur les faits, en expliquer les causes, et les conséquences.

Des blessés et une arrestation pour une simple banderole
Mardi 1er octobre. L'OM se rend à Madrid, au stade Vicente Calderon, pour le compte de la 2e journée de Ligue des Champions. La rencontre les oppose à l'Atlético. Avant le début de la rencontre, des incidents ont lieu entre supporters marseillais et forces de l'ordre espagnoles. À l'origine, une banderole. Une simple banderole, qui porte une tête de mort comme la photo ci-dessous.

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La tête de mort en question est l'emblème du Commando Ultra 84, et a fait le tour de l'Europe – y compris en Espagne – depuis plus de 20 ans. Mais voilà, pour la Guardia Civil, cette banderole est un appel au racisme, malgré son autorisation par la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (Licra) et l'UEFA. Les policiers madrilènes demandent de la retirer, ce que les supporters marseillais tentent de faire. Ils n'en ont pas le temps, que déjà la Guardia Civil charge dans le tas. Les coups de matraque pleuvent. Les Marseillais ripostent en leur jetant des chaises. Les incidents durent plusieurs minutes (voir la vidéo plus bas). Ce n'est qu'avec l'arrivée du staff de l'OM que tout rentre dans l'ordre... Enfin presque.
La rencontre a lieu, l'OM s'incline 2 buts à 1. Tout le monde pense en rester là, sauf la police madrilène qui décide de ne pas se laisser faire. À la sortie des supporters olympiens et leur reconduite dans les cars, elle ressort les matraques. L'objectif : retrouver et arrêter Santos.

La solidarité entre supporters se met en place
mUb7FtckjBpU4iBX3rb6aa63nhkeUis7QuicklookDès l'arrestation de Santos, les Ultras publient un communiqué sur leur site. Santos est en détention préventive pour
« violences contre les forces de l'ordre » et « trouble de l'ordre public ». Un policier madrilène aurait identifié le capo des Ultras comme l'auteur d'un jet de chaise envers un de ses collègues. Santos, lui, clame son innocence. La mobilisation prend place à Marseille, où les premières banderoles clamant la liberté de « Santi » sont déployées au Vélodrome. Les jours passent, Santos est toujours incarcéré à Madrid. La nouvelle reste cependant assez confidentielle. Il n'y a qu'à Marseille et dans certains stades d'Europe (Belgique, Grèce, Espagne) qu'on parle de l'affaire Santos. Seuls les média locaux (La Provence, LCM et France 3) s'en emparent. C'est surtout sur le net que la mobilisation se cristallise: sites, blogs, messages de soutiens divers et ventes aux enchères dont les profits aideront à payer les frais d'avocats. Les Ultras appellent à un envoi massif de lettres pour que Santos ne se sente pas seul en cellule.

Côté espagnol, c'est la satisfaction
À l'image des média français, les politiques restent discrets, notamment le secrétaire d'Etat Bernard Laporte. De l'autre côté des Pyrénées, en revanche, on met le paquet. Engluée dans des affaires de racisme dans les stades, l'arrestation de Santos est une aubaine. Dès les premiers jours de sa détention, la justice le présente comme un
hooligan, et n'hésite pas à se satisfaire de sa condition, qui signe une franche victoire contre la violence dans les stades. Les média espagnols y vont aussi bon train, Marca et As notamment, avec des propos plus que provocateurs envers la France et surtout Marseille. Les Ultras y sont décrits comme les supporters « les plus violents en Europe. » El Mundo Deportivo titre en Une : « Marseille, une ville sans loi ».

Une enquête qui dure et un procès qui peine à venir
Malgré de nombreux documents et témoignages fournis, en partie par
Canal Plus Espagne, l'enquête met du temps à  être bouclée. La faute à des témoins espagnols qui se contredisent. Le policier qui avait identifié Santos comme le lanceur de siège sur un de ses collègues assure que celui-ci était rouge. Or les vidéos montrent qu'une chaise a bien été envoyée sur un policier, mais elle est blanche. Et surtout, à aucun moment, on y voit Santos la lancer. Malgré tout, cela n'arrête pas la justice espagnole. Le 6 novembre, soit plus d'un mois après l'arrestation de Santos, le procureur espagnol requiert huit ans de prison ferme pour « trouble de l'ordre public » et « attentat contre l'autorité publique » (chacune des peines est passible de 4 ans ferme). La nouvelle est difficilement accueillie par l'entourage du supporter, mais le procès n'a pas encore eu lieu.

La sanction tombe : trois ans et demi ferme
santosmenotte_400x325Mercredi 3 décembre. Durant toute la journée, le procès de Santos a lieu. Il se présente, menottes aux poings et en survêtem
ent de l'OM. De nombreux témoins viennent témoigner. À la fin de la journée, la parole est donné à l'accusé. Plein d'émotion, il déclare, en espagnol : « Je suis innocent. Depuis 20 ans j’ai suivi l’OM partout, c’est toute ma vie je ne peux pas vivre sans ça. Tout mon temps, mon argent, mes vacances, je les consacre pour suivre l’équipe aux quatre coins de l’Europe. J’ai toujours lutté contre toutes formes de violence et de racisme. C’est vrai que je suis un Ultra, mais je ne suis ni un hooligan ni un criminel. »
L'avocat général, malgré l'absence de preuves matérielles, maintient l'accusation :
« troubles à l'ordre public » et « violences en réunion envers l'autorité ayant entraîné des blessures » et requiert huit ans de prison ferme. Vendredi 5 décembre, le verdict tombe. Santos écope de trois ans er demi de prison ferme. Une sanction lourde, disproportionnée au vu de l'absence de preuves tangibles. Le juge reconnaît lui-même, ne pas être en mesure de le prouver. Il fait valoir la jurisprudence qui « permet d'attribuer le résultat d'un acte à tous ceux qui sont intervenus pour le commettre ». Autrement dit, Santos n'est pas coupable, mais est tout de même condamné...

Incompréhension en France
Les avocats, la famille, les dirigeants de l'OM ainsi que l'ensemble des supporteurs, sont sous le choc après cette décision. Me Collard, avocat de la famille Santos, a déploré le
« caractère déraisonnable » et la « sévérité inouïe » de cette décision, dans une déclaration à l'AFP. Pape Diouf, président de l'OM, « Je ne pensais pas qu’une telle injustice soit possible dans une capitale européenne comme Madrid. C’est insupportable et effrayant. » L'avocat de Santos en Espagne, Me Ibarrondo-Merino, est lui aussi, abasourdi : « c'est hallucinant, ils reconnaissent qu'il n'a pas lancé de siège, ce qui était tout de même la raison pour laquelle il était en prison préventive. »

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Liberté sous caution et match sous haute-tension
Dans la foulée, l'ensemble des supporters se met d'accord pour que la réception de l'Atlético ne tourne pas à la catastrophe. Mais beaucoup craignent d'éventuels débordements isolés. Les Ultras, appellent au boycott de la rencontre et préfèrent se mobiliser en dehors du stade. La décision sera annulée lorsqu'on apprend que Santos obtient la liberté sous caution (6000 euros) le 8 décembre, après 70 jours de détention en Espagne. Finalement, le match se déroule sans accrocs, les deux équipes se quittent sur un score nul et vierge. La joie se lit sur tous les visages, mais la lutte n'est pas terminée. Santos est toujours condamné à une peine de trois ans et demi de prison, dans l'attente de son procès en appel. L'affaire n'est pas encore terminée.

PS : voici un reportage diffusé sur L'EquipeTV sur Santos, produit par Treize au Sud.


Reportage SANTOS

Sources : La Provence, OM.net, L'Equipe.fr

15 décembre 2008

Un "sommet" qui n'a pas culminé bien haut

logo_ligue_1_nouveau0-0. Match pauvre en actions, du moins de jeu. On attendait tellement de ce duel "au sommet", qu'au final, l'enjeu à tué le jeu.

L'OM comme l'OL n'ont pas été capable de construire, hier soir. Si j'avais pronostiqué un nul (2-2), je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il soit vraiment nul... Privés de Niang, les Olympiens n'ont pu faire mieux qu'un triste 0-0. Pourtant, la feuille de match pouvait laisser espérer mieux. Zenden, Ziani, Valbuena au milieu, Koné et Ben Arfa en pointe. Mais voilà, le manque d'impact physique de Niang sur les défenses adversaires se fait terriblement sentir. Pendant 90 minutes, l'OM ne s'est créé qu'une seule occasion franche : la frappe de Valbuena repoussée par Lloris (35e). Ben Arfa, sifflé durant toute la rencontre, n'a pas réussi à faire son match : trop de gri-gris, aucune passe réussie. Pourtant, il avait bien débuté. Mais il en est complètement sorti vers la 30e minute. En début de saison, on se demandait si Gerets arriverait à canaliser sa fougue, pour qu'il s'en serve sur le terrain. Pour l'instant, c'est pas gagné.

Côté lyonnais, pas grand chose non plus. Quelques frappes de Govou, deux coups-francs de Juninho et un Benzema frustré. Presque rien à se mettre sous la dent, en somme.

Le match s'est, en réalité, joué ailleurs. Au niveau des crampons. Si sur le plan tactique on pourra repasser, sur le plan physique on a été servi. Le match a été haché dans sa totalité par des fautes, souvent inutiles, parfois dangereuses. Mention spéciale à Cris, qui hier soir avait une terrible envie de croquer du Ben Arfa. La rencontre pourrait se résumer ainsi: œil pour œil, dent pour dent. Les deux équipes se sont simplement rendus les coups.

En clair, le match a été sans grand intérêt. La peur de ne pas perdre a eu raison des velléités offensives de part et d'autre. La fatigue, le terrain pourri, tout ça ne sont que de fausses excuses. Les deux équipes n'ont pas joué leur football habituel. Point.

L'OM repart de Gerland avec un point. C'est bien, et en même temps pas tellement. Bien parce que ce point pourra être précieux pour la course finale au titre. Et qu'en face, c'était tout de même Lyon. Pas tellement, parce que dans le même temps, Bordeaux et Paris sont revenus en haut du classement. L'OM est désormais 2e à égalité de points, grâce à une meilleure différence de buts.

Quelques satisfactions tout de même : L'OM n'a pas encaissé de but depuis deux matches. Zubar semble un peu mieux depuis l'Atlético. Mandanda aussi. Et surtout, on a pu apercevoir dans les travées de Gerland Santos, libéré la semaine dernière (je reviendrai sur cette affaire dans un autre article d'ici quelques jours). De quoi redonner du baume au cœur aux supporters, en manque de buts.

santos_large

 

La semaine prochaine, l'OM reçoit Nancy. Deux équipes qui se tiraient la bourre l'an passé, mais qui, cette saison, jouent dans deux catégories différentes. Une chance peut-être, pour les Olympiens, de finir 2008 avec une victoire. Rien de plus, parce que finir champion d'automne on s'en tape un peu.

Les plus : Mandanda, Zubar, Ziani, Zenden (Zorro?)
Les moins : Ben Arfa, Koné, Samassa (faudra encore m'expliquer son recrutement)

John

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13 décembre 2008

Ballon de Plomb 2008 : Zubar 2e, Givet au pied du podium

bdp2007Les cahiers du foot, magazine de foot et d'eau fraîche, décerne depuis 5 ans le "Ballon de Plomb", la "récompense la moins prestigieuse de football en Europe". Cette année, Ronald Zubar termine 2e du classement avec 15.8% des suffrages. Gaël Givet se place lui au pied du podium... Tout en haut, un certain Frédéric Piquionne (20.2%), actuellement cireur de banc à l'OL.

Les mauvaises langues diront que c'est un trophée de plus pour Lyon. D'autant plus que cette année, l'OM avait toutes ses chances pour le remporter : deux joueurs présents dans la sélection, et pas des moindres : en pleine tourmente deffensive, l'un comme l'autre aurait ramener chez lui le Ballon de Plomb. Le premier pour ses prestations de haut-vol ces dernières semaines (la "Zubrelance" est désormais une appellation déposée), le second pour sa non-présence sur le terrain, malgré les déboires des doublettes Zubar-Hilton, Zubar-Erbate, Erbate-Hilton, Hilton-Cana... Paraitrait-il même que Civelli aurait les faveurs de l'entraîneur, face à l'ancien Monégasque. Qui sait, l'an prochain peut-être...

Petit bonus : le détournement de Pulp Fiction par les Cahiers du Foot. Enjoy it !


Fred Fiction

13 décembre 2008

"A jamais les premiers !" Le DVD

fond5_munich93A l'occasion du 15e anniversaire de la victoire en Ligue des Champions (1-0 face au Milan AC), France 3 Méditerranée avait diffusé un documentaire intitulé "A jamais les premiers !" le 24 mai 2008.
Ce documentaire est désormais disponible en DVD, sur le site officiel et chez tous les revendeurs habituels. De quoi ravir tous les amoureux de l'OM en cette fin d'année avec ce joli cadeau sous le sapin.

"A jamais les premiers", documentaire de Gilles Perez et Gilles Rof.
Produit par "Treize au Sud".
Prix : 19.90 € plus 5.50 € de frais de port.

13 décembre 2008

J-1 avant le choc de la 18e journée de Ligue 1

1341755562_smallDemain soir l'OM se rend au stade Gerland de Lyon pour y affronter l'Olympique Lyonnais. Un duel au sommet de la Ligue 1, puisque il opposera le 1er du classement à son dauphin. Quelques informations d'avant-match.

Les chiffres :
- L'OL et l'OM se sont rencontrés 38 fois au stade Gerland (16 victoires lyonnaises, 16 nuls, 6 victoires marseillaises).
- L'an passé, pour le compte de la 14e journée de L1 (11 novembre 2007), Marseille s'était imposée sur le score de 2-1 (doublé de Niang, but de Juninho).
- Avant cette rencontre, l'OL occupe la 3e place du classement à domicile (20 points), l'OM la 1ère du classement à l'extérieur (14 points, tout comme Lyon).

Les compositions possibles :
OL : Lloris - Mensah, Cris, Boomsong, Grosso - Makoun, Toulalan, Juninho - Govou, Fred, Benzema
OM : Mandanda - Bonnard, Zubar, Hilton, Taiwo - Cana, M'bami, Ziani, Ben Arfa - Samassa, Koné

L'enjeu : Pour Lyon, il sera question de creuser l'écart sur un de ses rivaux pour le classement final. Pour l'OM, une victoire serait synonyme de première place à égalité avec l'OL.

Le duel : Lloris/Mandanda. Les gardiens n°1 et 2 de l'Equipe de France tenteront de marquer des points aux yeux du sélectionneur, Raymond Domenech.

Mon pronostic : 2-2. Verdict demain soir.

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